jeudi 4 juillet 2013

CES 2010 - Le Marvell Armada 610 processeur mobile concurrent du Snapdragon de Qualcomm

Marvell présentera au CES sa nouvelle puce 1 GHz pour appareil mobile destinée à concurrencer le désormais bien installé Snapdragon de Qualcomm.

CES 2010 - Le Marvell Armada 610 processeur mobile concurrent du Snapdragon de Qualcomm

Si aujourd’hui le processeur Snapdragon de Qualcomm, qui peut être cadencé jusqu’à 1 GHz, semble être la nouvelle référence pour les smartphones et les petits appareils mobiles, la concurrence ne compte pas se laisser distancer sans réagir. Ainsi, après ARM, le numéro un du secteur, et son Cortex A5, après ZiiLabs et son ZMS-08, après même Samsung qui compte développer sa propre puce mobile, c’est au tour de Marvell de présenter la nouvelle puce qui devra l’affronter.

Son Armada 610, qui se veut de « la classe gigahertz » et s'appuie sur une architecture ARM, doit être capable d’encoder et décoder les vidéos HD 1080p et d’afficher des images de 2 000 x 2 000 pixels. Pas très utile avec un smartphone ou un netbook, à moins d’utiliser un pico-projecteur. Toujours est-il que ce processeur sera également compatible avec la technologie Open GL ES 2.0 et donc capable de supporter les jeux 3D afin de transformer son smartphone en console portable. Marvell ne donne pas de chiffre mais indique comme il se doit que l’Armada 610 sera un faible consommateur d’énergie.

Comme souvent dans ces cas là, il n’y a qu’une fois installé dans un véritable appareil qu’on saura exactement ce qu’il en est. Les premiers smartphones, MID ou lecteurs de livres électroniques intégrant ce processeur ne devraient pas tarder à être disponibles, Marvell comptant effectuer quelques démonstrations cette semaine lors du salon CES de Las Vegas. (EP)


CES 2010 Las Vegas
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mardi 2 juillet 2013

Google Music lancement imminent aux Etats-Unis

Le géant de la recherche devrait profiter de sa conférence annuelle I/O pour introduire Google Music qui permettra aux usagers de stocker leur musique personnelle pour pouvoir l’écouter en streaming sur un ordinateur, une tablette ou un smartphone Android.

Google Music : lancement imminent aux Etats-Unis

Google se prépare à dévoiler aujourd’hui son service d’écoute de musique en streaming, Google Music. D’après les informations rapportées par le New York Times, il sera lancé en version bêta à l’occasion de la conférence annuelle Google I/O et devrait dans un premier temps être réservé aux États-Unis. Le service permettra aux usagers de stocker gratuitement en ligne leur musique personnelle (jusqu’à 20 000 morceaux) pour pouvoir l’écouter depuis n’importe quel navigateur Internet d’un ordinateur classique mais aussi un smartphone ou une tablette Android. Un système qui serait très proche de celui lancé par Amazon fin mars. Car, comme le géant du e-commerce, Google s’affranchirait d’accords de licence avec les labels musicaux.

Après de longs mois de négociations, la firme de Mountain View et les majors ne seraient pas parvenu à s’entendre. « Quelques-uns des principaux labels se sont montrés moins préoccupés par la vision innovante que nous proposons et plus intéressés par des conditions commerciales déraisonnables et non durables », a déploré Jamie Rosenberg, responsable des contenus numérique pour la plateforme Android cité par All Things Digital. De ce fait, Google Music ne devrait pas inclure la vente de musique.

Selon les dernières rumeurs, Apple, qui se prépare aussi à dévoiler un service de musique similaire, aurait réussi à conclure des accords de licence avec aux moins deux des principales majors. (EP)

Google Music lancement imminent aux Etats-Unis

Le géant de la recherche devrait profiter de sa conférence annuelle I/O pour introduire Google Music qui permettra aux usagers de stocker leur musique personnelle pour pouvoir l’écouter en streaming sur un ordinateur, une tablette ou un smartphone Android.

Google Music : lancement imminent aux Etats-Unis

Google se prépare à dévoiler aujourd’hui son service d’écoute de musique en streaming, Google Music. D’après les informations rapportées par le New York Times, il sera lancé en version bêta à l’occasion de la conférence annuelle Google I/O et devrait dans un premier temps être réservé aux États-Unis. Le service permettra aux usagers de stocker gratuitement en ligne leur musique personnelle (jusqu’à 20 000 morceaux) pour pouvoir l’écouter depuis n’importe quel navigateur Internet d’un ordinateur classique mais aussi un smartphone ou une tablette Android. Un système qui serait très proche de celui lancé par Amazon fin mars. Car, comme le géant du e-commerce, Google s’affranchirait d’accords de licence avec les labels musicaux.

Après de longs mois de négociations, la firme de Mountain View et les majors ne seraient pas parvenu à s’entendre. « Quelques-uns des principaux labels se sont montrés moins préoccupés par la vision innovante que nous proposons et plus intéressés par des conditions commerciales déraisonnables et non durables », a déploré Jamie Rosenberg, responsable des contenus numérique pour la plateforme Android cité par All Things Digital. De ce fait, Google Music ne devrait pas inclure la vente de musique.

Selon les dernières rumeurs, Apple, qui se prépare aussi à dévoiler un service de musique similaire, aurait réussi à conclure des accords de licence avec aux moins deux des principales majors. (EP)

lundi 1 juillet 2013

Guerre des brevets Google se pose en victime

La part de marché d’Android sur les Smartphones, 48% au niveau mondial crée des envieux. Selon Google, les coalitions Microsoft et Apple organisées autour de brevets et royalties seraient des freins à l’innovation et au développement d’Android.

Guerre des brevets : Google se pose en victime

La guerre des brevets fait rage depuis le début de l’année chez les acteurs du marché de la mobilité. À côté des griefs entre les constructeurs Apple vs HTC, Apple vs Samsung, vs Nokia, le géant de la recherche en remet une couche par l’intermédiaire de David Drummond, vice-président et directeur juridique chez Google.
Sur le blog officiel de Google, le David Drummond évoque les véritables motivations de la guerre des brevets engagées selon lui contre la firme de mountain view.

Android plombé par les royalties ?
En substance, ces brevets permettraient à Microsoft et Apple de rendre moins compétitif ou attractif Android ( qui représente désormais prés de 50 % de PDM sur le smartphone au niveau mondial ) en augmentant son coût d’intégration. Comme nous l’indiquait en février dernier le DG France de la division mobilité de Microsoft, Android n’est effectivement pas gratuit. Une marotte chère à Microsoft et qui, par l’intermédiaire de brevets lui appartenant, touche des royalties pour chaque terminal HTC sous Android vendu.

Un frein pour l’innovation ?
Plombé par des royalties à verser, Android serait moins compétitif et les terminaux animés par l’OS de Google deviendraient plus chers. Ce serait la motivation principale de l’alliance des frères ennemie Apple et Microsoft selon Google.
Un recourt juridique préjudiciable également pour l’innovation comme l’indiquait déjà Google dans l’affaire Apple contre HTC. Une situation résumée par David Drummond : « Les brevets ont été créés pour encourager l'innovation, mais récemment, ils sont devenus la meilleure arme pour la stopper ».

Mouvais joueur Google ?
Une analyse plutôt manichéenne pour un Google qui se place en victime. Cette position certes fédératrice auprès du grand public pourrait bien se retourner contre le géant de la recherche. Et la première réaction n’a pas tardé. Microsoft et Brad Smith pointent le manque d’honnêteté de Google.

Car c’est bien l’achat des brevets Nortel et Novell par des consortiums de constructeurs concurrents ( dont font partie Microsoft, Apple, Nokia, RIM, Oracle ) qui semble rester en travers de la gorge du géant de la recherche. Un Google qui s’était battu seul contre tous pour obtenir la propriété exclusive de ces brevets… Une posture déjà moins flatteuse.

Brad  Smith précise d’ailleurs à travers un tweet « Google dit que nous avons acheté les brevets Novell pour les empêcher d’aller chez Google. Vraiment ? Nous leur avons demandé d’enchérir avec nous. Ils ont dit non ». Alors, mauvais joueur Google ?